Ils ont été relaxés le 13 juin dernier à la suite d’une décision du Tribunal militaire de Maroua.

Ils ont eu plus de chance que les 25 disparus de l’opération de ratissage organisée par l’armée camerounaise à Magdémé et Doublé (Extrême-Nord) le 27 décembre 2014. 45 rescapés de ce drame ont recouvré la liberté le 13 juin dernier suite à une décision rendue par le tribunal militaire de Maroua.

Accusés de sécession, bande armée, insurrection et assassinats, ils ont été déclaré non coupables pour tous les autres chefs sauf celui sur l’insurrection. D’où une condamnation à 30 mois de prison, soit le temps qu’ils ont passé en détention à la prison de Maroua. En effet, ils étaient soupçonné  de complicité avec la secte islamiste Boko Haram.

Abandon des poursuites
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) appelle le gouvernement camerounais à la réinsertion sociale de ces 45 rescapés libérés, à la publication de la liste des personnes mortes et disparues lors de ce rapt ainsi que le lieu de sépulture des décédées. Le Redhac a également invité les pouvoirs publics à l’abandon pur et simple de l’unique charge d’insurrection qui pèse sur eux.
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